Le projet

Tout est parti d’un constat. D’un simple constat. En 30 ans, le patrimoine immobilier utilisé de façon permanente ou occasionnelle dans le cadre de colonies de vacances a diminué de moitié. Le rythme des fermetures a, dans certaines régions, atteint jusqu’à plus d’une dizaine de structures chaque année.

Le projet de Terivio

Ces évolutions importantes sont multi-factorielles. Certes, la baisse importante du nombre d’enfants partant en colo est sans doute la première raison de la diminution du nombre de centres de vacances, de même que la réduction du nombre de départs en classes de découverte. La pression immobilière sur ces complexes immobiliers souvent très bien situés que ce soit en bord de mer ou dans des stations d’altitude en est une autre. Mais il ne faut pas non plus faire l’économie d’une autocritique sur la gestion de ces maisons de vacances.

Souvent confiée à des permanents œuvrant dans le monde de l’éducation populaire, la gestion technique et financière a longtemps souffert d’un manque de professionnalisme et de compétences. Pendant longtemps, la présence d’un factotum suffisait à entretenir le centre et l’équilibre financier convenait aux associations propriétaires. Mais avec l’évolution de la réglementation, de nombreuses équipes n’ont pas sur faire face à de gros travaux, au changement de public occupant ces locaux et ont rencontré des difficultés financières, allant parfois jusqu’à des fermetures pures et simples.

Aujourd’hui, la bonne volonté ne suffit plus à gérer des centres plus modernes et plus complexes. C’est pourquoi il nous semblait important de regrouper des compétences en gestion immobilière au sein d’une structure qui serait à même d’acquérir et de gérer des centres de vacances. Mais la force de Terivio, c’est allier à ces compétences techniques une connaissance fine et actuelle des accueils collectifs de mineurs (ACM). Ainsi, une gestion durable et dans l’intérêt des enfants peut s’installer de façon pérenne.

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